Les militants du Syndicat national des travailleuses et travailleurs des affaires sociales et de la santé (SYNTASS) ont décidé de prolonger de deux semaines leur préavis de grève pour essayer de trouver une solution au problème qui les oppose au directeur général de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant.

Ils ont évité une grève sèche dans les structures sanitaires publiques du pays. Lors de l’assemblée générale évaluative tenue ce 20 mars à la bourse du travail, les militants du Syndicat national des travailleuses et travailleurs des affaires sociales et de la santé ont décidé unanimement de repousser de deux semaines leur préavis de grève lancé depuis février.

La prorogation de ce préavis de grève est faite dans le souci d’instaurer le dialogue social entre les travailleurs et leur employeur. Car le SYNTASS ne revendique que la réhabilitation de ses 97militants licenciés par le directeur général de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant de N’Djamena, en février dernier.

Suite à une AG tenue le 20 février 2019 sur le même lieu, le SYNTASS avait pris la résolution de lancer un mouvement de grève sèche et illimitée sur toute l’étendue du territoire national si une solution satisfaisante n’est pas trouvée pas au conflit qui oppose les agents contractuels et permanents dudit hôpital. Heureusement, la raison a dompté la colère et les syndicalistes ont finalement décidé de repousser le préavis de deux semaines pour favoriser le dialogue.

« Nous avons prorogé le préavis dans le souci de privilégier le dialogue social. C’est quand il n’y a plus de dialogue social que nous utilisons la grève », laisse entendre le secrétaire général de SYNTASS, Montanan Ndjenaromtan.

A la demande du ministre du dialogue social, une commission sera finalement mise en place pour résoudre définitivement le litige, en examinant les différents points de revendication.