Le Réseau culturel et artistique pour la formation et la francophonie, en partenariat avec l’UNICEF et le Collectif des filles, dénommé “Deur Ndour non lé ci”, a organisé un spectacle, ce samedi, 26 juin, à la bibliothèque nationale, pour dénoncer les violences basées sur le genre (VBG).


“Ensemble faisons stop aux VBG. Ensemble menons le combat. Ensemble jusqu’au bout car la femme est la survie de l’humanité et sans elle notre race s’arrêtera et ne saurait se perpétuer”. C’est le message fort que le RECAF ( Réseau culturel et artistique pour la formation et la francophonie), L’UNICEF et le Collectif des filles, dénommé, “Deur Ndour non lé ci” ou “notre bouclier de lutte” envoient à la population tchadienne, à travers ce spectacle. Utiliser le slam comme un moyen de lutte contre les violences basées sur le genre, c’est bien l’idée qui a conduit à son organisation.

Ce spectacle n’a duré que deux heures de temps, dans une salle de la bibliothèque nationale remplie d’élèves. Durant ce laps de temps, les slameuses du Collectif “Deur ndou non lé ci”, se sont servies de leurs micros et surtout de leur genre musical pour dire non au viol et aux violences faites aux femmes et filles.
Tour à tour, elles ont déclamé des vers, devant une assistance attentive, pour dénoncer les maux auxquelles elles et leurs semblables font quotidiennement face.


En plus du slam, elles ont fait une présentation théâtrale, sur la problématique des violences basées sur le genre pour mieux sensibiliser le public, venu nombreux pour les encourager.

Notons qu’au Tchad, le viol des femmes et filles est récurrent, malgré les cris d’alarme de ces dernières et ceux de la société civile. Le dernier cas en date est le viol présumé en mai dernier d’une fille dont la vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Le procureur a ouvert une enquête et l’affaire est pendante en justice.