Le président de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel, Abderamane Barka a fait un point de presse, ce mardi, 09 août à la Maison des médias du Tchad pour clarifier la situation du secteur de l’information et de la communication par rapport au dialogue national inclusif.

Dès l’entame de sa déclaration, le président de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama), Abderaman Barka a tenu à rappeler le rôle primordial qui sera celui des médias pendant et après le dialogue national inclusif. « La réussite de ce dialogue dépendra de la responsabilité et du professionnalisme de chaque médium…Les médias ont l’obligation de transmettre fidèlement les informations pour son engagement à l’édification d’un Tchad nouveau, de paix, de solidarité et de concorde nationale », a-t-il précisé.

Malheureusement le milieu journalistique tchadien « est truffé d’organes évoluant à contrecourant des textes qui régissent la profession. Ce qui ne semble pas donner toutes les garanties nécessaires pour une meilleure couverture de l’événement », a-t-il souligné en citant comme exemple certains acteurs du secteur des médias privés qui exercent en marge de la loi, du code d’éthique et de la déontologie du journaliste.

Abderaman Barka fait aussi remarquer qu’une génération d’autres acteurs de médias, connus par l’appellation de « journalistes d’intervention rapide », usurpent du titre du journaliste, se transforment en maitres chanteurs et raquetteurs ainsi que certains responsables des médias prêts à tout pour l’argent, profitent de la situation pour faire leurs propagandes au point même de se constituer en réseau et autre groupe de revendications.

Le professionnalisme, c’est le seul mot que le président de la Hama demande aux acteurs du secteur des médias d’épouser pour le succès du dialogue national souverain et inclusif en vue.