Le Ministère de la Justice, Chargé des Droits Humains, à travers le Projet d’Appui à la Justice au Tchad (PRAJUST), a organisé hier une session de formation à l’intention des magistrats en législation sur les technologies de l’Information de la Communication (TIC).

La cérémonie a été présidée par le Secrétaire général dudit ministère Djimadjibaye Kantangar Aimé. Cette formation a regroupé les futurs cybers magistrats qui sont venus des différentes régions du pays. Elle vise la vulgarisation du nouveau code pénal du Tchad dont certaines dispositions se prononcent sur des problèmes d’actualité tels que la cybercriminalité, les données à caractère personnel, les transactions électroniques et le renforcement de capacités des magistrats dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Cette rencontre fait suite à une série de formations initiées depuis le mois de Mai 2017 par le PRAJUST.

Il est reconnu de nos jours que le terrorisme utilise de nouveaux outils d’où la nécessité de renforcer les magistrats en TIC. La technologie a produit des éléments qui peuvent être utilisés comme preuve pour authentifier l’auteur d’un traitement informatique et permettre une condamnation ou une disculpation. Il est donc important que les professionnels du droit maitrisent les concepts afin de mieux comprendre les enjeux de la législation nationale dans ces domaines et favoriser son évolution a indiqué le Coordonnateur du PRAJUST Issa Tom. Pour le Secrétaire général du Ministère de la Justice Djimadjibaye Kantangar Aimé, les moyens de défenses des Etats sont fragilisés par les moyens d’internet.  Et pour faire Face à la cybercriminalité, les Magistrats doivent devenir des cybers magistrats pour que le Tchad puisse asseoir un cyber sécurité.