Le Groupe de la Banque Mondiale a organisé ce mercredi 29 novembre 2017, une réunion régionale avec la presse africaine, notamment le Mali, Niger, Tchad et la Guinée, pour dresser un bilan économique et social de la région. Globalement après quelques années difficiles consécutives à la chute du prix des matières premières particulièrement du pétrole sur le marché mondial, les années à venir semblent être prometteuses pour ces pays.

Le Tchad pourrait se relever d’après les prévisions de la Banque Mondiale. Son Produit intérieur brut (PIB) réel qui était de -6,4% en 2016 passera à 2,4% en 2018. Il pourrait atteindre jusqu’à 3,9% en 2020 selon ses prévisions.

La Banque Mondiale précise que la croissance du PIB réel du Tchad va dépendre d’une reprise soutenue des cours mondiaux et de la production du pétrole, de conditions agricoles favorables et de la stabilité du climat sécuritaire. Une rationalisation plus poussée des dépenses combinées à un redressement des recettes pétrolières devrait apaiser les pressions budgétaires. Mais le Tchad continuera de dépendre de financements extérieurs pour combler son déficit de financement indique les prévisions de la Banque Mondiale.

Cependant malgré les multiples risques et défis qui pourraient handicaper ces prévisions, la Banque Mondiale encourage le Tchad à réduire sa dépendance vis-à-vis du pétrole et son exposition aux chocs pétroliers. Le pays doit aussi diversifier son économie, créer un climat d’investissement favorable pour relancer une croissance durable.