SOCIÉTÉ – La tendance oblige. Un tour à petit vélo est devenu une mode à N’Djamena. Un crochet sur les boulevards de la capitale tchadienne pour se rendre compte.

L’on ne peut s’en passer de ce qui fait la tendance à N’Djamena. Mises à part les motos et les voitures qui attisent la convoitise, les petits vélos s’imposent ce dernier temps sur les avenues de N’Djamena. Communément appelés « Air Gambarou », ces vélos sont devenus les préférés des jeunes comme des vieux. Les marques telles que Ecopact 20, Vivace, Pangaea sont le choix numéro un des acheteurs.

Ces vélos sont en majorité de deuxième main, selon un commerçant au marché de Dembé. Il explique que “ces vélos proviennent de la ville de Gambarou au Nigeria et coûtent entre 35.000 à 40.000 FCFA. Ceux qui sont neufs coûtent 60.000 à 70 000 FCFA.”  

Le petit vélo est à la base destinée aux adolescents allant de 6 à 12 ans, mais aujourd’hui c’est tout à fait le contraire. Comme un proverbe populaire le dit : le goût ne se discute pas. C’est ainsi que le petit vélo est plus sollicité que le grand vélo. On voit dans la ville, jeunes et vieux pédaler joyeusement et aisément sur ces petits vélos en prenant différentes directions.

Certains l’utilisent comme vélo de sport, d’autres comme moyen de déplacement, d’autres encore pour faire de l’élégance. On voit des élèves se rendre à l’école sur les petits vélos. A ceux-là s’ajoutent des étudiants qui ont pris goût ce dernier temps à se rendre dans les universités avec. Selon quelques accro interrogés : ce vélo est élégant, car il n’est pas lourd comme le grand vélo.

Comme quoi rouler sur le petit vélo est la tendance actuelle.