MÉDIAS – Dans un communiqué signé de son secrétaire général, Allafi Amadou Nganansou, le Patronat de la presse tchadienne (Ppt), exprime son indignation face au traitement dont ont été victimes les journalistes le vendredi dernier de la part de la police nationale.

Cet événement que le Ppt qualifie de “malheureux”, s’est produit le 27 novembre au sein de la radio associative Fm Liberté de N’Djamena.  L’ensemble du personnel ainsi que d’autres journalistes en formation ont été arrêtés et embarqués par le Groupement mobile d’intervention de la police (Gmip), avant d’être relâchés quelques heures plus tard.

En plus de ces arrestations qu’il déplore, le Ppt rappelle que les locaux des radios Arc-en-ciel FM et Vision Fm, ont également été encerclés au même moment, par les forces de l’ordre.

Le Patronat de la presse tchadienne “condamne ces agissements du Groupement mobile d’intervention de la police (Gmip) qui marquent un recul considérable de la démocratie  dans notre pays”. Le Ppt souligne qu’il est regrettable “d’observer qu’après trente années de démocratie, les bastonnades, les arrestations arbitraires, et les séquestrations, accompagnent encore les journalistes dans l’exercice de leur métier”.

Le Patronat rappelle au gouvernement que “la liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui reposent sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression”.

Le Ppt interpelle donc le gouvernement à créer des conditions nécessaires à l’exercice du journalisme au Tchad et à protéger par tous les moyens les journalistes.