L’arrêté du ministre en charge de la sécurité portant interdiction des manifestations projectées les 4, 5, 6 et 7 février, irrite le mouvement citoyen le Temps. Dans un communiqué de presse du 2 février, Il réitère son engagement à tenir le pari.

Le mouvement citoyen le Temps (MCT) exprime son désaccord au sujet de la décision du gouvernement interdisant les différentes manifestations prévues par quelques associations de la société civile et les partis politiques. Cet arrêté, estime-t-il, “viole la liberté de réunion consacrée dans l’article 28 de la constitution de notre pays le Tchad“. MCT retorque qu’à travers cette interdiction le gouvernement montre une fois de plus sa “mauvaise fois et un non-respect envers les textes de la République ainsi que ses engagements relatifs aux libertés publiques fondamentales“.

Le mouvement citoyen le Temps a envisagé organiser une conférence-débat sur les martyrs de la démocratie, sous le thème : “engagement de Ibni Oumar Mahamat Saleh pour la justice ; quel héritage pour les jeunes”? Une initiative qui selon le MCT, permettra de “mettre en avant les personnalités tchadiennes qui ont disparu dans des circonstances non élucidées depuis l’avènement du parti Mouvement patriotique du salut (MPS)”.

Le mouvement citoyen le Temps réitère son engagement à “tenir le pari de l’organisation de son activité” en décidant de faire la conférence-débat en virtuel.