Le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Choroma, a eu un échange avec les responsables du Syndicat des enseignants du Tchad (SET), ce vendredi dans son bureau. Au menu des échanges: la question de la grève des enseignants ainsi que leurs revendications.


Le secteur de l’éducation va mal au Tchad. Au début de cette année 2021, à N’Djamena, aucun n’élève n’a mis pied à l’école. La première raison est le confinement de la ville, et la seconde, la grève générale lancée ce 11 janvier, par la plateforme syndicale revendicative, sur toute l’étendue du territoire national, avec service minimum dans les hôpitaux.

Après avoir procédé à la réouverture des établissements scolaires et universitaires, ce 14 janvier, le gouvernement fait actuellement face à la grève de la plateforme syndicale revendicative.
Ce vendredi, 15 janvier, le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Choroma, assisté du secrétaire d’État à l’Education nationale et à la Promotion civique, Moustapha Mahamat Talko, a eu une rencontre avec les leaders du Syndicat des enseignants du Tchad, pour tenter de trouver une solution à cette situation.

Leurs échanges ont porté exclusivement sur la réouverture des salles de classes. Aboubakar Assidick Choroma qui s’inquiète de la durée et de l’allure que prend cette grève, a plaidé pour la reprise des activités pédagogiques. Les syndicalistes ont, quant à eux, saisi l’occasion pour exhorter le chef du département de l’Education nationale et de la Promotion civique à plaider le sort des enseignants auprès du gouvernement.

Toutefois, le mot d’ordre de grève de la plateforme syndicale revendicative reste d’actualité.