Plus de 500 cas de violences sexuelles et sexistes ont été enregistrés en 2018 dans des camps de réfugiés centrafricains dans le sud du Tchad, selon un rapport de HCR publié fin février.

Dans un bref rapport publié le 28 février, le Haut-commissariat aux réfugiés revient sur la hausse des cas de violences sexuelles basées sur le genre (SGBV) dans des camps et sites des réfugiés centrafricains dans le sud de Tchad.

Parmi les faits majeurs signalés : 513 incidents SGBV ont été enregistrés dont 227 à Goré et plus de la moitié dans les petits villages proches de la frontière avec la Centrafrique.

Le rapport mentionne également 29 cas de viol dont 21 sur des filles mineures ; 18 mariages forcés contre 23 rapportés en 2017 ;   24 dossiers de plainte orientés à la justice ;  4 condamnations dont 2 pour déni de ressources et 2 pour agression physique.

Le HCR, dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre (SGBV) dans les camps et sites de réfugiés, s’articule autour des activités de prévention et de réponse, notamment la sensibilisation et le renforcement de capacités des leaders autochtones et réfugiés, l’appui socio-économique aux femmes et filles à risque (FFAR) La prise en charge holistique des victimes (santé, psychosocial, juridique, réinsertion socio-économique et scolaire), et l’accès aux solutions durables à travers la réinstallation.