Après la suspension de la délivrance des cartes d’identité du journaliste (carte de presse), la nouvelle équipe du Haut Conseil de la Communication (HCC) tape encore du poing sur la table : le respect des dispositions de la Loi 17/PR/2010 du 31 août 2010.

Dans une correspondance adressée aux directeurs de publication, des organes de presse écrite datée du 24 avril 2017, le Président du Haut Conseil de la Communication, Dieudonné Djonabaye a demandé aux responsables des journaux de déposer sans délai à son cabinet les pièces suivantes : la copie de récépissé de déclaration ; la liste complète et réactualisée des journalistes salariés et stagiaires ; les noms, prénoms et copie de diplôme du Directeur de Publication et du Rédacteur en Chef ; les adresses fonctionnelles et permanentes du journal à savoir le numéro de téléphone et l’E-mail. Cette correspondance est comme une massue tombée sur les journaux. Certains commencent par paniquer. Car, Bendjo voudrait nettoyer l’écurie d’Augias. Plusieurs organes de presse écrite tombent sous le coup de l’Article 20 de la Loi 17/PR/2010 du 31 août 2010 qui dispose que : «Tout journal ou périodique doit avoir un Directeur de Publication ou un Rédacteur en Chef formé en journalisme». À dire vrai, beaucoup de journaux ne respectent pas cet article et risque d’être fermé. Les deux premiers responsables à avoir le Directeur de Publication (DP) et Rédacteur en Chef (Red-chef) ne sont pas formés en journalisme. Avec cette initiative, l’on constatera  beaucoup de changement à la tête des journaux tchadiens dans les jours à venir.

Les dérives constatées ça et là dans les colonnes des journaux sont dus en partie à la prolifération des journaux qui ne disposent pas en leur sein même un étudiant en journalisme qui est en stage. C’est ce qui a conduit le HCC à vouloir assainir le paysage médiatique tchadien.

Shalom M