Ce dimanche, 17 janvier, les fidèles chrétiens, ont célébré leur premier culte de l’année 2021. Une célébration qui s’est faite dans un contexte marqué par la pandémie de covid-19.


Il est 9h 30mn. La première messe vient de s’achever à la paroisse Espérance de Walia, dans le 9e arrondissement de N’Djaména. Les fidèles, venus pour la deuxième messe, sont bloqués hors de la paroisse. A l’intérieur, le chargé d’hygiène et d’assainissement pulvérise l’église. Entre-temps, femmes, hommes et enfants se frottent devant le portail, sans penser à la distanciation physique.
Au moment d’entrer, tout le monde est sommé de bien porter leur masque. Malgré la présence des kits de lavage des mains installés çà et là, personne ne se lave les mains. Chacun se précipite pour occuper une bonne place.

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A 9heures 39 minutes, l’un des conseillers de la paroisse prend la parole et dit: “nous ne sommes pas sans savoir que la pandémie refait surface. Nous devons respecter les mesures barrières telles que la distanciation physique et le port des masques”.
Aussitôt dit aussitôt fait. Chacun s’arrange à laisser une petite distance d’au moins un mettre entre son voisin et lui.

A 10h 30mn, les fidèles sont appelés à faire l’offrande, “mais attention, on ne se serre pas”, rappelle le conseiller. Trente minutes après, on demande aux fidèles de se laver les mains à l’aide du gel hydroalcoolique, avant de se faire servir la communion, “le corps du Christ”.

Progressivement, on tend vers la fin de la messe. Si avant la pandémie de coronavirus, à l’église, les chrétiens se serraient les mains pour se dire “la paix du Christ”, avec cette situation sanitaire qui demeure inquiètante, chacun se tourne vers son voisin ou voisine du banc et lève juste les deux mains pour saluer à distance et lui dit”la paix du Christ”.