POLITIQUE – Le Cadre d’action populaire pour la solidarité et l’unité de la République (CAP-SUR) critique la composition de la nouvelle CENI (Commission électorale nationale indépendante) et estime être lésé. C’est par un communiqué de presse, rendu public le 26 février 2019.

Selon les termes du document, le régime MPS (Mouvement patriotique du salut) reste rivé sur sa politique d’exclusion malgré les suggestions d’ouverture de débat politique. Le CAP-SUR en veut pour preuve l’élimination de son candidat proposé par le CNDP (Cadre national de dialogue politique) pour l’équipe de la CENI et le non-respect de l’ordonnance 12 du 22 mai 2018 accordant un quota de 30% aux femmes. Le parti de l’Engagement de s’interroger sur la preuve supplémentaire qu’attend le gouvernement pour le faire siéger à la CENI comme c’est le cas au CNDP.

Aussi, le parti dénonce la présence de certains partis politiques déjà représentés au gouvernement dans l’équipe de la CENI. Le communiqué cite le PDI et l’UDR-PSD.

Face à ce qu’appelle le CAP-SUR une usurpation de son droit, le parti réclame le rétablissement de ses prérogatives. Car, justifie-t-il son choix à participer à la vie politique par des élections. Tout en restant attaché à des élections apaisées, le CAP-SUR demande la reformulation du décret querellé pour qu’il y soit réparé “les graves violations de la loi relevée”.

Par ailleurs, le CAP-SUR appelle ses militants à la vigilance et à ne pas céder aux provocations d’un pouvoir en mal de repères.