Par un arrêté conjoint daté du 10 janvier 2016, les ministres du Développement industriel, commercial et de la promotion du secteur privé et celui des finances et du budget annoncent des nouveaux prix de vente des produits pétroliers à la pompe à N’Djamena. C’est une hausse de 50F sur tout type de carburant. Le pris du super (Essence) est désormais a 523 FCFA, le prix du gasoil est maintenant à 568 FCFA, le prix du pétrole lampant est à 395 FCFA et le jet est à 556 FCFA.

Les prix dans les autres localités du pays ont les prix à la pompe à N’Djamena, majorés des frais de transport en valeur absolue, précise l’arrêté conjoint. La vente à l’air libre des produits inflammables est strictement interdite prévient l’arrêté.

Les consommateurs disent être mécontents de la situation. « C’est le moment le plus difficile que j’ai vécu à N’Djamena et le gouvernement augmente le prix du carburant, c’est un mépris en vers la population tchadienne » dit un motocycliste accosté devant la station Total de Djambalbarh.

« Nous dénonçons la cherté de vie et le gouvernement augment le prix du carburant, c’est irresponsable de sa part en plus il a diminué notre salaire » se plaint un médecin dans sa voiture attendant d’être servi à la pompe.

« L’augmentation du prix du carburant va jouer beaucoup dans la vie sociale des Tchadiens. Les prix des denrées de première nécessité vont augmentés, le transport va augmenter alors que ceux qui ont prix cette décision roule dans les véhicules administratifs et sentent pas l’effet », nous confies un jeune clandoman (mototaxi).

Pour son premier jour d’application, cette décision inscrite dans la loi des finances 2017 suscite déjà beaucoup de mécontentement et surtout du désespoir dans les foyers.