L’Association des Réfugiés Urbains au Tchad (ARUT), créée le 06 avril 2013 et autorisée à fonctionner le 28 septembre 2015 a tenu son premier forum ce matin au CEFOD.

Son président Ganga Gia, informe que l’association dont il a la charge regroupe 15 nationalités différentes qui vivent à N’Djamena. Le Tchad a été choisi comme pays d’asile, parce que les conférenciers pensent que les libertés fondamentales des réfugiés seraient respectées y compris les droits d’association dont-ils exercent aujourd’hui.

« Nous avons des rêves pour notre avenir et celui de nos enfants et   nous avons des talents qui peuvent nous permettre d’améliorer nos conditions de vie au Tchad. Mais, nous rencontrons des difficultés qui entravent notre intégration », souligne le président. Selon lui, son association   est   la première association des réfugiés en Afrique centrale.

Pour le conférencier Mahamat Foudda Djourab, enseignant chercheur à l’Université de  N’Djamena qui a débattu sur le thème  « réfugiés urbains au sein de la société tchadienne, quelle stratégie pour l’intégration »,  a déclaré à l’assistance qu’il ne faut pas attendre l’autorisation du HCR pour défendre ses droits fondamentaux.