Dans un point de presse qu’il a tenu, le président de l’Association pour la protection des droits de l’enfant, Mahamat Abdraman Djibrine appelle les Tchadiens à prioriser les droits de l’enfant en toute situation.

C’était au siège de leur association, sis au quartier Mardjandafak, dans le 2e arrondissement de la capitale tchadienne que Mahamat Adramane Djirine, président de la l’Association pour les droits de l’enfant a fait sa déclaration relative au 30eme anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant.

Les efforts et les défis à relever en matière de la protection des droits de l’enfant au Tchad étaient les points forts de sa déclaration. Des réalisations ont été faites sur le plan national pour l’épanouissement des enfants mais « force est de constater que la situation de l’enfant tchadien reste très préoccupante », regrette-t-il.

Au Tchad, les enfants « font tous les jours objet de la traite, de déportation, de confiage, des enlèvements et de mendicité », constate le président de l’Association pour la protection des droits de l’enfant. Malgré qu’on assiste ce dernier temps au gonflement des chiffres des écoles au pays, Mahamat Adramane a relevé que « le système éducatif tchadien manque de de qualité et l’éducation fondamentale n’est pas gratuite comme la Constitution le dispose ».

Ainsi, pour la commémoration du 30eme anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, l’association pour la protection des droits de l’enfant interpelle à travers la déclaration de son président, les parents, les acteurs de la société civile et humanitaires à prioriser et à prendre en compte la protection de l’enfance en toute situation