La mauvaise utilisation des réseaux sociaux devient un poison pour la cohabitation pacifique entre les filles et les fils du Tchad. Le directeur général de l’Agence nationale de sécurité informatique et de certification électronique (Ansice) envisage traquer les malintentionnés.   

Sextap, cybercriminalité, harcèlement tels sont entre autres les grands maux qui alimentent les réseaux sociaux depuis quelques temps. Ces pratiques qui portent atteinte à la dignité de l’homme et mettent à mal le bon vivre ne cessent de gagner de plus en plus les milieux jeunes. Créée par la loi numéro 006/PR/2015, l’Agence nationale de la sécurité informatique et de la certification électronique (Ansice) veut aller en guerre contre cette mauvaise utilisation des réseaux sociaux.

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« Le cas d’abus, d’escroquerie et de fausses accusations ont atteint un niveau important sur les réseaux sociaux », s’inquiète le directeur général de l’Ansice, Mahamat Awar avant d’affirmer que « les réseaux sociaux au Tchad sont devenus le moteur de détachement des membres de nos sociétés et de nos normes culturelles. »

 A entendre Mahamat Awar, le désordre que font les jeunes tchadiennes et tchadiens à travers les réseaux sociaux doit cesser car, « l’Ansice est outiller des moyens pour identifier et traquer ces criminels qui mettent en mal la cohabitation pacifique dans notre pays et les mettre à la disposition de la justice. » Pour la réalisation de cette mission, le directeur général de l’Ansice, Mahamat Awar entend établir des partenariats avec tous les acteurs concernés par la question de la cybercriminalité pour une lutte plus efficace.