Ce jeudi 14 juillet, marque le lancement du projet “renforcer la cohésion sociale, la résilience et l’autonomisation des femmes et des filles dans les provinces du Lac et du Kanem”. Le coup d’envoi a été donné par le secrétaire général du ministère du Développement agricole, Abdelkhadir Altidjani Koïboro, en présence du représentant de la Fao, Serge Tissot.


Le Programme de la Fao (Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture) au Tchad a bénéficié d’une subvention de trois millions de dollars canadiens octroyée par les Affaires mondiales du Canada pour financer la mise en œuvre du projet “Renforcer la cohésion sociale, la résilience et l’autonomisation des femmes et filles au Lac et au Kanem”. Un projet qui s’inscrit dans la consolidation des acquis de deux précédents projets et prend en compte tous les aspects environnementaux et sociaux.

Prévu pour la période 2022-2025, d’après les termes de référence, le Projet a pour objectif principal de renforcer la cohésion sociale, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que l’autonomisation et la résilience des femmes et des jeunes filles face au changement climatique dans les provinces du Lac et du Kanem, en particulier dans les départements de Wayi, Mamdi, Kanem et Nord Kanem. Il contribuera à la promotion des droits des femmes et des jeunes filles des localités ciblées, notamment dans le processus de prise de décision.


Le secrétaire général du ministère du Développement agricole, Abdelkhadir Altidjani Koïboro, de préciser que le projet va contribuer à promouvoir les droits des femmes et des jeunes filles des localités retenues dans le processus de prise de décision . “Ces groupes de personnes marginalisées et vulnérables ont un accès limité aux ressources nécessaires pour subvenir à leurs besoins de base. Ainsi, les actions envisagées pourront contribuer à la résolution de cette situation“, situe-t-il.

A travers des actions de renforcement des capacités (formations et dotations en ressources multiformes), ces femmes et jeunes filles seront accompagnées dans un cadre législatif et organisationnel qui leur sera favorable. Elles seront ainsi de véritables entrepreneures grâce aux microentreprises individuelles et/ou collectives agricoles.