DROIT – La chambre nationale des notaires du Tchad (CNNT), avec l’appui du projet Prajust II, organise ce 8 décembre 2020, la première édition de l’Université du notariat tchadien. L’événement se déroule dans un hôtel de N’Djamena.

Placée sous le thème « le foncier, les sûretés et les sociétés commerciales », cette université notariale est une session de formation qui répond au besoin de renforcement des capacités des notaires et de leur formation continue, a indiqué Me Djomia Germain, président de la Chambre nationale des notaires du Tchad et vice-président de la Caaf (Commission des affaires africaines), sous couvert de l’Unil (Union internationale du notariat latin) pour la zone Afrique.

Me Djomia a relevé que « le notaire, en tant qu’officier de l’ordre public, assume chaque jour un rôle important, dans le système juridique et judiciaire. C’est une occasion qui lui est offerte, pour mieux s’outiller, afin d’accomplir sa mission avec rigueur et loyauté ». Selon lui, les actes que le notaire pose, ont la même autorité qu’une décision judiciaire en premier et dernier ressort. « Par conséquent, ils ne doivent souffrir d’aucune imperfection », a-t-il souligné.

Pour lui, le notaire doit être à jour de la législation, raison pour laquelle la participation aux travaux de cette université est plus que nécessaire. Il a en fin indiqué que cette université notariale est une occasion d’échanger sur divers thèmes notamment: « les sociétés coopératives et les sociétés par action simplifiées, les suretés et les fonciers ».

Signalons que le lancement de cette Université qui va durer quatre jours, a vu la présence du directeur général de la législation et de la coopération internationale, du représentant du ministre de la Justice, chargé des droits humains, du représentant de l’Union européenne, du représentant du bâtonnier de l’ordre des avocats du barreau du Tchad, du président de la Chambre nationale des huissiers du Tchad, des universitaires, des responsables de l’Anie (Agence nationale des investissements et des exportations) et de quelques chefs d’entreprises.