Ce samedi, 16 janvier, il s’est tenu à l’hôpital général de référence nationale, une cérémonie d’hommage à l’ambassadrice du Tchad au Burkina Faso, Kade Elisabeth, décédée le 7 janvier. C’était en présence de quelques membres du gouvernement.

Feu Kade Elisabeth est élevée au rang de Commandeur de l’Ordre national du Tchad à titre posthume par le ministre d’Etat, ministre secrétaire général à la présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, au nom du président Idriss Déby Itno.

Le directeur général du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de la diaspora, Fadlassid Ali Nafa, en lisant l’oraison funèbre, dit avoir retenu de feu Kade Ndilguem Elisabeth, une femme qui a eu un parcours exemplaire.
A l’obtention de sa maitrise en droit privé, obtenue à Lomé au Togo, elle s’est engagée dans la vie civique et du volontariat.
Dans son parcours, elle a fait de la lutte pour l’émancipation de la femme et des droits de l’enfant une bataille.

Dès son en entrée à la fonction publique en mars 1988, Kade Elisabeth s’est vue confier des postes de responsabilité. Malgré ses charges professionnelles, son engagement dans la vie civique n’a pas été mis de côté.
Ainsi, pour matérialiser son combat auprès des femmes et des enfants, feu Kade Ndilguem Elisabeth, a publié deux livres. Il s’agit du premier titre « Le travail des enfants : exploitation ou processus de socialisation », suivi du titre « Le droit de la femme travailleuse ».

Son abnégation dans le travail lui a permis d’occuper de hautes fonctions notamment, Conseillère technique à la présidence de la République, Chargée de la Fonction publique, Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, ministre de la Femme, entre autres. « Durant son séjour au Burkina Faso, elle a marqué l’esprit de la colonie tchadienne dans son ensemble au point d’être appelée affectueusement maman. Cette colonie orpheline de sa chère mère se sent aujourd’hui déboussolée », rapporte Fadlassid Ali Nafa.