L’Association jeunesse pour la paix et la non-violence (AJPNV) a commémoré la Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture. C’est à travers une déclaration faite par son président ce vendredi.

Chaque année, le 26 juin, les membres de l’Association jeunesse pour la paix et la non-violence (AJPNV) se réunissent pour commémorer les survivants de la torture. Ils rendent hommage à la voix, aux histoires et expériences de tous ceux qui ont souffert de crimes odieux.

En ce jour, un moment de silence a été observé pour honorer tous ceux qui ont quitté ce monde, en particulier au cours des quatre derniers mois de la pandémie de Covid-19. Le président de l’AJPNV, Nodjigoto Charbonnel a souligné que : « la torture est une terrible tache sur la conscience de l’humanité. Elle peut laisser indélébiles les marques sur le corps et l’esprit des survivants… Le voyage pour surmonter cette expérience pénible et commencer à guérir est rarement facile. Cela nécessite un courage, une résilience et une force énormes ainsi que le soutien de la famille et de la communauté pour reconstruire une vie après la torture ».

Selon Nodjigoto Charbonnel, le but de la réadaptation est d’aider les survivants à reconstruire leur vie après la torture. Aux quatre coins du monde, les survivants utilisent leurs histoires et leurs expériences pour confronter les auteurs d’actes de torture, d’exhorter les gouvernements à reconnaître leur sort et à ce que leurs sociétés soient régies dans le respect des droits de l’homme.

Par la même occasion l’AJPNV appelle les autorités tchadiennes à respecter les promesses faites aux victimes de la torture. En tant que prestataires, nous sommes dans une position unique pour aider les survivants à atteindre leur objectif à travers les connaissances, a conclu  Nodjigoto Charbonnel.