L’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement au Tchad (ADHET) condamne l’acte de barbarie qu’a connu Oumar Hisseine.

« Aujourd’hui, sans risque de se tromper, de tels cas d’enlèvements, de tortures et de meurtres se produisent chaque jour dans la capitale en silence sans qu’aucune personne ne s’en aperçoive. Puisqu’on constate et enregistre des cas de disparitions dont on ignore le mobile et dont on n’essaie pas d’ouvrir ni information judiciaire, ni enquête du simple fait qu’un adulte ne peut disparaitre » se plaint l’ADHET à travers un communiqué de presse.

Ainsi, tout en condamnant la séquestration et la torture de Oumar Hisseine ayant entraîné sa mort, l’ADHET exige que justice soit faite et que le présumé coupable, le Colonel Senoussi Ahmat Ochi et ses co-auteurs soient non seulement jugés mais que ceux-ci purgent convenablement et régulièrement leurs peines. « Il n’est pas à redouter que des criminels comme ceux-là qui ternissent l’image du Tchad, une fois jugés et condamnés recouvrent immédiatement leurs libertés et narguent les victimes ». L’alliance qui s’est donné pour mission de défendre les droits humains  appelle les plus hautes autorités à mettre fin à cette espèce de justice déguisée qui consacre l’impunité.

En outre, l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains e de l’Environnement au Tchad invite instamment, les citoyens, les chefs de ménages et chefs de carré à signaler en urgence toute absence d’un citoyen au-delà de 24 heures à sa permanence à l’effet d’en informer le Parquet pour requérir l’application de la loi. Cette méthode d’alerte, selon l’ADHET contribuera à la fois à éviter ces genres de criminalités, des cas d’enlèvements, de disparitions qui se soldent par la mort.