L’énergie renouvelable, principal axe des objectifs du développement durable, reste un défi pour les jeunes tchadiens. C’est dans cette logique qu’un centre de formation dénommé “ Saoleci Perkar ” est né le 1er juin à N’Djamena. Objectif : former les jeunes à l’installation des panneaux solaires photovoltaïques. 

“ L’accès à l’énergie et surtout à l’électricité est une condition essentielle au développement socioéconomique durable ”. C’est par ces mots que l’administrateur du centre “Saoleci Perkar”, Mbairamadji Christian, a tenu à entamer la cérémonie marquant l’inauguration du centre de formation. Ces mots expliquent de facto l’importance que le jeune centre attache à l’énergie renouvelable.

Selon Mbairamadji Christian, avec les ressources illimitées et renouvelables du soleil, les collectivités, les organismes et les particuliers peuvent produire de l’électricité écologique sans pollution de l’air. “ C’est dans ce sens que nous croyons aussi que l’accès à une source d’énergie fiable permettra d’augmenter les capacités de production et d’améliorer durablement les conditions de vie des Tchadiens.”

Au Tchad, le taux d’accès à l’énergie renouvelable, selon le rapport sur le projet énergétique 2019 élaboré par la Banque mondiale, est de 89 %. Alors que les objectifs de développement durable prévoient en 2030 une consommation basée sur le renouvelable, le Tchad reste en retard dans ce domaine.