Les membres de l’Association de défense des droits des consommateurs et les responsables de quelques institutions étatiques échangent, ce jeudi, 26 novembre 2020, au Centre d’étude et de formation pour le développement (CEFOD), sur la mise en œuvre de la taxe spécifique sur les produits du tabac.

Cette rencontre d’échange, entre les membres de l’Association de défense des droits des consommateurs (Adc) et les responsables des organisations publiques en charge de la santé qui se tient, ce 26 novembre au CEFOD, s’inscrit dans le cadre des activités de l’ADC. Objectif: faire une évaluation de la mise en œuvre de la taxe spécifique sur les produits du tabac instituée par la loi de finances de 2019.

La mise œuvre de cette taxe est l’une des mesures phares et efficaces mise en œuvre par l’Organisation mondiale de la santé pour limiter les dégâts causés par le tabac. Au Tchad, le gouvernement a institué une taxe spécifique de 100 F.CFA par paquet de cigarettes produites localement ou importées pour financer la santé des populations.

En 2020, la loi de finances a dédié cette taxe à la Couverture santé universelle. Malheureusement, constate le secrétaire général de l’ADC, Daouda El-Hadj Adam, « la rétrocession des taxes prélevées au profit de la couverture santé universelle n’est pas effective ».

Face à cela, cette rencontre se veut une occasion d’identifier les obstacles et de formuler des recommandations pertinentes qui permettront la pleine exécution des dispositions de la loi des finances 2020 au profit de la Couverture santé universelle.