La société nationale d’électricité fait face à des difficultés. Elles s’expliquent par le manque de carburant qui est à l’origine de délestage récurrent. Le vice-président du Conseil militaire de transition, Djimadoum Tiraina a visité la centrale de la SNE située à Farcha ce 4 novembre, et a proposé des pistes de solutions à l’entreprise.

La société nationale d’électricité (SNE) rencontre des difficultés pour son fonctionnement. Elles sont d’ordre financier et d’approvisionnement en carburant. Sur la centrale de Farcha, l’entreprise utilise 10 machines pour distribuer de l’électricité. “Si nous évaluons pour tous les moteurs en fonctionnement continu seulement pour la centrale Farcha 2 on est autour de neuf à 10 citernes de 36 mille litres par jour. Et ce que nous recevons c’est 8 citernes sur l’ensemble de nos exploitations”, a indiqué le directeur de production, Bedaibé Appolinaire.



Sur la centrale de Farcha, trois machines sont à l’arrêt actuellement à cause du carburant. L’entreprise a besoin de 12 citernes de carburant pour son bon fonctionnement. A l’heure actuelle, elle ne reçoit que 8 citernes de 32 mille litres. Une citerne est envoyée dans les provinces.

Cette difficulté est due au manque de gasoil, car la SNE fonctionne avec du gasoil. “Ce gasoil se fait rare. Car la consommation journalière est estimée à 12 citernes par jour minimum”, a fait savoir le vice-président du CMT, Djimadoum Tiraina.

Le vice-président du CMT a constaté les faits. “Nous avons vu des machines à l’arrêt, qui manquent cruellement du carburant. Et le coût de recouvrement est très faible d’autant plus que la société a beaucoup plus de moyens financiers pour lui permettre d’avancer et de servir la capitale”.

Photo de famille entre vice-président de CMT et les responsables de la SNE

Dans la consommation de l’électricité au Tchad, l’État est un gros consommateur. “Même l’État qui est partenaire qui consomme cette électricité à auteur de 60% est mauvais payeur“, a déploré le vice-président du CMT, Djimadoum Tiraina.

Face à ces difficultés, le vice-président du CMT a situé des pistes des solutions. “La solution est qu’il faut essayer de se lancer dans l’énergie renouvelable qui est le soleil ou l’énergie éolienne pour apporter un plus à la société”.

Pour rappel, le Tchad est un pays exportateur du pétrole depuis 2003.