La décision de la mairie de N’Djamena du dimanche 30 juillet dernier interdisant le passage devant la présidence de la République dans un sens, semble être levée.  Depuis quelques jours, le trafic est de nouveau autorisé dans les deux sens.

Selon la décision municipale, la voie qui mène de la mairie de N’Djamena en direction de la présidence de la République sur l’avenue Mobutu était déviée juste devant le feu tricolore situé en face du ministère du Plan.  D’après les termes du communiqué de la mairesse Mariam Djimet Ibet, l’on peut quitter le commissariat central vers la mairie mais pas le contraire. Les motocyclistes et les chauffeurs de voiture étaient tous concernés.

Il est à relever que cette décision n’avait pas fait l’unanimité. Pour certains, c’était une surprise, pour d’autres, c’est le contraire de l’axe qui doit être interdit. Mahamat Al Amine donne ses raisons : « je crois que le choix de l’interdiction est très mal fait. En principe, on doit interdire à partir du commissariat central vers la mairie et non l’inverse. Car, les camps des militaires sont tous de ce côté d’où la probabilité de coup d’Etat doit venir vers l’autre côté et non par ici. Bien plus, il y’a l’aéroport qui est aussi de ce côté ».

« Le bunker que le président de la République a nouvellement construit est suffisant pour assurer la sécurité, cette décision n’est que de la farce », rapporte Golkeurdjé Henry, un conducteur rencontré sur cet axe.