ÉDUCATION – Inondations des cours des établissements, occupation des salles de classe par les sinistrés et les revendications du Syndicat des enseignants du Tchad, la rentrée des classes n’est-elle pas compromise ?

Six mois après la suspension des cours due au Covid-19, la rentrée scolaire s’annonce de nouveau. Les élèves reprendront le chemin de classe d’ici deux semaines et quelques jours. Après un tour dans certains établissements de la capitale notamment les lycées d’Habena, de Gassi et celui de Boutalbagara, le constat est alarmant. Les cours de certains établissements sont remplies des eaux de pluie.

Aussi quelques établissements scolaires de N’Djamena abritent des sinistrés. Victimes des inondations, ces derniers ont regagné les salles de classe. Ce qui visiblement dérangera les élèves lors de la rentrée scolaire.

D’un autre côté, le Syndicat des enseignants du Tchad brandit ses revendications. Lors d’une séance tenue le 5 septembre dernier à l’école du centre de N’Djaména, il a rappelé au gouvernement ses revendications. Elles sont entre autres : le versement des frais de transports de 2016-2019 qui n’est pas encore effectué ; le non rappel des salariés suspendus ainsi que le non rétablissement des primes de craie et des documentations aux ayant-droits. A l’issue de la séance, le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET), a appelé ses militants à demeurer vigilants et mobilisés.

Pour rappel, le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma, a dans une décision, fixé le calendrier de la prochaine rentrée des classes pour le 1er octobre.

Ano Nadège