SOCIÉTÉ – Les espaces vides dans les quartiers de N’Djamena sont devenus des dépotoirs d’ordures ménagères. Des dépôts qui accroissent les risques sanitaires pour les populations qui y sont exposées.

Attroupements de mouches, odeur nauséabonde, les espaces vides dans la ville de N’Djamena sont devenus des dépotoirs d’ordures à ciel ouvert. Ces tas de déchets ménagers à quelques mètres des habitations sont un vrai problème de santé, surtout en cette saison pluvieuse.

Selon Dr Djimtolnan Yeungar Etienne, «les ordures déposées constituent un lieu d’adéquation  totale pour les moustiques, élément vecteur du paludisme. Une fois avoir piqué les humains, ces moustiques rendent immédiatement ou à long terme selon les organismes, une personne malade. Des cafards, des souris et autres  font également de ces  coins leurs dortoirs. » Tous peuvent transporter des maladies à des humains.

Docteur Djimtolnan Yeungard Etienne explique que 15% de ces ordures sont des éléments toxiques pour l’environnement et peuvent constituer une menace pour la santé publique. Il ajoute qu’en cette saison pluvieuse, le paludisme fait rage et le choléra n’est pas également exclu de la  liste des maladies que ces ordures déposées peuvent provoquer. Les mêmes mouches qui vadrouillent sur les déchets et autres immondices, se posent également sur les aliments. Ce qui infecte ces aliments qui, consommés sans prise de précautions, peuvent provoquer de la diarrhée, les vomissements et maux de ventre.