Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Siddick Abdelkérim Haggar s’est rendu respectivement à l’Hôpital de l’Amitié Tchad-Chine et à l’Hôpital de Guinébor II, où sont admises les personnes victimes de l’attaque d’une panthère le jeudi 14 février 2019, à Amsinéné, puis au commandement de la garde forestière et faunique pour voir le cadavre de l’animal et à la direction générale de l’Institut de recherche en élevage pour le développement (IRED) pour s’enquérir des résultats de l’autopsie faite par les techniciens de cette structure.

Dans la journée du jeudi 14 février 2019, une panthère s’est introduite dans le quartier Guinébor vers 6 heures du matin. Dans un premier temps, elle a tenté de pénétrer dans les maisons, par la suite, la foule s’est agglutinée. L’animal étant affolé a tenté de s’attaquer aux populations. Il y a eu au total neuf blessés dont cinq légers et quatre sérieusement blessés. « La panthère arrive certainement de Kousseri.  Juste à deux kilomètres du fleuve, nous savons qu’il y a un parc animalier du Cameroun. Ce n’est pas la première fois que nous vivons une telle situation. Il y a des éléphants qui viennent souvent, une fois nous avions constaté un lion qui avait traversé la ville. Donc l’origine de la panthère est sans doute le parc animalier du Cameroun en face », suppose le ministre de l’Environnement, Siddick Abdelkerim Haggar.

Pour ce qui est des victimes, l’état de leur santé n’est pas trop grave. Les cinq personnes sont libérées de l’hôpital, et les quatre autres continuent à avoir les soins nécessaires. D’après les médecins, leur vie est hors de danger. Les soins qui ont été administrés comprennent aussi l’administration d’un vaccin antirabique parce que dans de telle situation, il faut prendre les précautions nécessaires. Ce qui a été fait. « Nous-mêmes, nous avons demandé à ce que le laboratoire fasse des analyses sur le cadavre de la panthère. Selon les résultats de l’autopsie, l’animal n’a pas de rage », informe le ministre.

Pour ce qui est de conflit faune-homme, il y en aura toujours. Parce qu’aujourd’hui l’habitat même de la faune est menacé par la population. Ce qui fait que pratiquement les villes ou les villages, qui sont à côté des parcs animaliers, de pareilles situations sont très fréquentes.  « Nous allons essayer de les gérer comme cela se fait ailleurs pour mettre en place un fonds d’indemnisation pour gérer ce conflit homme-faune », rassure Siddick Abdelkerim Haggar.

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