Les fonctionnaires tchadiens observent à partir d’aujourd’hui une grève sèche et illimitée sur toute l’étendue du territoire national, et ce jusqu’au paiement intégral des arriérés de salaire.

Les agents de l’état tchadien accusent deux à trois mois d’arriérés de salaire. En plus des retards, le gouvernement a pris des mesures pour faire face à la crise économique actuelle. Parmi ces mesures, il y en a une que les syndicats trouvent inconcevable, à savoir la réduction à 80% des primes et indemnités de tous les agents de l’État. Pour les syndicats les primes et indemnités sont des acquis des luttes syndicales donc intouchables.

Aujourd’hui, la circulation dans la capitale aux heures de pointe est réduite, car nombre des agents de l’État sont restés à la maison. La rentrée scolaire n’est pas encore effective dans les écoles et lycées publics pour des raisons de grève des enseignants. Les hôpitaux tournent au ralenti avec des services minimums pour les urgences seulement. Mais par contre, à partir de ce 3 octobre les services minimums dans les hôpitaux seront levés annonce l’union des syndicats du Tchad (UST).