Ce lundi 22 janvier débute la grève de deux jours dans le secteur de transport au Tchad. A N’Djamena la capitale, taxis et minibus sont garés.

Aujourd’hui vers 6 heures du matin, l’ambiance dans les grands axes de la capitale n’est pas la même. Aucun bus, ni taxi n’est visible. Certaines personnes ne comprennent pas et attendent les bus. Sur l’avenue Ngarta Tombalbaye, Ahmat Hassan Mahamat, chauffeur dans une entreprise est obligé de faire la marche, en attendant qu’un bon samaritain en voiture ou à moto puisse le déposer à son lieu de travail.

A 6h30, les élèves se précipitent pour aller à l’école mais il n’y a pas de bus ni taxi dans les rues. Sur l’avenue Maldoum Bada Abbas, des élèves marchent pour se rendre à l’école. Même chose sur l’avenue Charles DeGaules, habitué au klaxon des taxis et aux arrêts inattendus des bus, les conducteurs de véhicules particuliers s’étonnent de l’ambiance et de l’observation de la grève des transporteurs.

Il faut remarquer, un dispositif important des forces de défense et de sécurité sur les ronds point et grand axe. A l’heure où nous mettons en ligne, la grève des transporteurs est effective à N’Djamena.

Il faut préciser que, les transporteurs tchadiens sont mécontents de l’augmentation du prix du carburant, ce qui a conduit à cette situation qui durera deux jours.