La France répond à la crise nutritionnelle qui frappe le Tchad et la région du Sahel à la suite de la déclaration du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de passage en alerte de niveau trois pour cinq pays de la bande sahélienne.

Selon un communiqué rendu public ce 27 juin 2018, à travers son ambassade au Tchad, la France apporte ainsi son soutien à trois nouveaux projets portés par le PAM et les ONG ACTED et ALIMA. Avec un montant total de 2.250.000 euros, ce soutien permettra de lutter contre la sous-nutrition dans cinq zones du pays : la région du Lac Tchad, N’Djamena, le Batha, le Guéra et le Barh El Gazal.

« La France poursuit son soutien en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire dans un contexte d’aggravation de l’insécurité nutritionnelle au Tchad pendant la période de soudure 2018 qui requière l’attention de toute la communauté  internationale et une assistance humanitaire d’urgence pour les 990 000 Tchadiens dont les conditions de vie se sont détériorées. » a déclaré l’ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste.

L’initiative du PAM permettra de renforcer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés vulnérables dans trois régions de la bande sahélienne tchadienne  à savoir le Batha, le Guéra et le Barh El Gazal.

Le projet d’ALIMA prévoit, quant à lui, de consolider les activités de prise en charge de la malnutrition aigüe sévère des enfants âgés de 0 à 59 mois au sein de l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine de N’Djamena, ainsi que l’ouverture d’une nouvelle unité de prise en charge à l’hôpital Gozator.

Enfin, le projet d’ACTED vise à répondre à la crise alimentaire et nutritionnelle dans le département du Wayi, situé dans la région du Lac Tchad, par l’organisation d’activités de transferts monétaires et des formations aux techniques de maraîchage.