La recrudescence des violences et viols ce dernier temps à N’Djamena préoccupe la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme (CTDDH).

La recrudescence des violences au Tchad inquiète la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme (CTDDH). Dans un communiqué de presse, elle indique que le jeudi passé, « un agent de police a été abattu par balle ». Au cours de la même semaine ajoute la CTDDH, « deux cas de viols ont été commis sur des filles mineures par des individus sans foi ni loi ». La CTDDH souligne que ces violences sont les conséquences de l’impunité “sciemment entretenue” par les autorités depuis longtemps.

Face à cette situation, la CTDDH estime que les autorités en charge de la sécurité ont “failli à leur mission”, celle d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Dans la même veine, la CTDDH rappelle que l’atteinte à l’intégrité physique et corporelle et viols sont assimilées à des crimes. Ils sont punis par les textes internationaux ratifiés par le Tchad.

La Convention tchadienne de défense des droits de l’homme interpelle le gouvernement à prendre ses responsabilités afin de réprimer les auteurs des crimes.