SOCIETE – La Convention tchadienne de défense des droits humains (CTDDH) exprime son indignation face aux conflits intercommunautaires répétitifs dans la province du Salamat. C’est à travers un communiqué de presse rendu public ce 16 avril 2021.

La Convention tchadienne de défense des droits humains indique être profondément atterrée par les conflits qui ne cessent de se reproduire dans la province du Salamat. ” En effet, après les massacres de plus d’une dizaine d’hommes survenus en février dernier entre les communautés habitant la zone, la mort suspecte d’un jeune homme de 21 ans a provoqué des batailles rangées entre les communautés arabe d’un côté et celle des Dagal et Kibet de l’autre”, souligne le document.

Selon le communiqué de la CTDDH, ces affrontements très meurtriers qui avaient commencé le mercredi 14 avril 2021 s’étaient poursuivis jusqu’à la matinée du vendredi 16 avril 2021 dans les villages de Sihep et d’Ambarit(45 kilomètres D’Am-Timan) faisant une centaine de morts au total.

Pour la CTDDH, les autorités ne font pas assez pour venir à bout de ces conflits. “Ces actes odieux permettent de drainer les attentions vers ces conflits artificiellement fabriqués par le pouvoir en vue de faire oublier la mauvaise gouvernance chronique connue par tous. Il est difficilement concevable que des forces armées promptes à réprimer toute action légale et citoyenne soient étrangement absentes quand il s’agit de s’interposer entre des communautés en belligérance ayant entraîné autant de morts“, écrit la CTDDH.