La Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH) se dit « profondément horrifiée par l’armada déployée par la junte militaire putschiste du Conseil Militaire de Transition en vue d’empêcher la marche pacifique organisée par la Coordination des Actions Citoyennes Wakit Tama » dans un communiqué rendu public ce 20 mai 2021.

La Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH) parle d’une « répression sauvage par des moyens disproportionnés » qui a eu pour résultat, l’arrestation de 11 manifestants à N’Djamena, avec comme principale victime, le président du Parti Réformiste, Yacine Abderamane Sakine « sauvagement torturé », 8 à Bongor, 8 à Moundou dont le point focal de la CTDDH Richard Nerbe Djimrabey dont le téléphone a été confisqué.

Les brutalités exercées sur les manifestants ont causés plusieurs blessés sur l’ensemble du territoire national et un blessé ayant reçu deux balles dans l’abdomen est dans le coma à Doba“, signale la CTDDH dans son communiqué.

La Convention tchadienne de défense des droits de l’homme estime que ces “répressions barbares” n’entameront en rien la volonté des militants de Wakit Tama d’éviter au peuple Tchadien “un autre esclavage de 30 ans“. La CTDDH martèle que Wakit Tama fera échec aux “visées néocolonialiste” et entend combattre “toute les manœuvres de la sinistre Françafrique  au Tchad“.