Le premier porte-parole adjoint de la Coordination des Partis Politiques pour la Défense de la Constitution (CPDC) Ali Gabriel Golhor et quelques membres du bureau ont animé le 25 juillet  au siège du PLD une conférence de presse.

Ils se sont longuement attardés sur le projet de loi  portant répression des actes de terrorisme qui est en voie d’examen à l’assemblée nationale. Pour eux après un minutieux  examen, le gouvernement doit purement et simplement retirer ce projet de loi car elle est confuse, liberticide et est de trop. Elle ne résoudra pas le problème du terrorisme au Tchad. Pour eux le peuple tchadien n’a pas à choisir entre la liberté et la sécurité. C’est au gouvernement  de la lui assurer car c’est son devoir. Placé devant les activités terroristes, le pouvoir voudrait se servir de la peur générale pour faire renoncer au peuple son engagement de bâtir un état de droit et une nation unie fondée sur les libertés politiques et les droits fondamentaux de l’homme, déclarent les membres de la CPDC. Toujours selon le bureau de la CPDC, ce projet de loi porte une atteinte grave aux libertés.