Le président de la CASAC, (Coalition des Associations de la société civile pour l’Action citoyenne)  Mahamoud Ali Seid, a animé un meeting, le 29 septembre à N’Djari dans le 8ème arrondissement de N’Djamena. L’objectif de cette activité est de dénoncer les agissements de certains groupes d’individus qui ont pour dénominateur commun, « la destruction du Tchad ».

A travers son meeting le président de la CASAC indexe deux groupes : « d’un côté certains groupuscules qui ne représentent d’ailleurs que le fameux caillou dans la chaussure, et de l’autre côté, des djihadistes extrémistes et autres trafiquants de drogues ». Pour Mahamoud Ali Seid le peuple tchadien qui se bat nuit et jour pour assurer la pitance journalière à sa progéniture, n’acceptera plus jamais que le désordre et le chaos s’installent dans ce pays. « Je suis persuadé que la  CASAC et avec elle toutes les forces vives du pays se dresseront tel un seul homme, pour barrer la route aux ennemis de la paix » souligne-t-il.

La CASAC pointe également du doigt certaines associations de la société civiles et autres activistes, qui cherchent à pousser la population à descendre dans les rues, pour casser et détruire la paix. « Sachez et apprenez que le Tchad n’a pas besoin de désordre, il a besoin plutôt de paix et de stabilité ; le contraire serait totalement contraire à la vertu républicaine » avertit Mahamoud Ali Seid. Il demande à la jeunesse d’être consciente de son avenir, d’éviter la violence et surtout d’éviter de tomber dans les manipulations.

Pour la CASAC, l’unité du peuple Tchadien est un impératif nécessaire à tout point de vue face à la conjoncture économique actuelle. « La paix sociale doit être protégé à tout prix, c’est pourquoi, nous demandons à toute la population d’être vigilante, pour ne pas retomber dans les déchirements  qu’a connu  notre pays durant les décennies passées », affirme le président Mahamoud Ali Seid. Pour lui, les réseaux sociaux sont un outil de communication sociale et scientifique tés important. Seulement, quand ils sont mal utilisés, ils deviennent nuisibles pour la cohésion sociale.

« Ainsi, la jeunesse doit savoir que son salut se trouve dans le travail, la persévérance et le refus systématique de la violence », soutient Mahamoud Ali Seid.