la deuxième édition des conversations régionales sur la prévention de l’extrémisme violent au Sahel et au Sahara ouvert mercredi 31 mai dans la capitale tchadienne s’est achevé sur une note d’espoir.

Pendant les deux jours, les 150 participants, experts représentants des pays de la région Sahel-Sahara (Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et le Sahel, et l’Afrique centrale) et de la société civile, ont échangés sur les perceptions et la nature du phénomène, mais aussi sur les pratiques de prévention capables de donner des résultats positifs dans la région.

“Au-delà de la réponse sécuritaire, nécessaire pour faire face au terrorisme, la rencontre de N’Djamena a mis l’accent sur la nécessité d’apporter une réponse cohérente et efficace qui privilégie l’investissement dans la paix et la prévention de la violence comme des alternatives concrètes répondant aux aspirations de ceux qui peuvent être tentés par la violence. Cette réponse se doit d’être multipartenaire et intégrer les acteurs humanitaires, du développement, et de la pérennisation de la paix” fait savoir le communiqué conjoint.

Le même communiqué fait part de la volonté de poursuivre les discussions. “Les participants se sont engagés à poursuivre ces conversations afin d’aider à mettre en œuvre des initiatives et projets qui favorisent le renforcement de la prévention de la violence, l’atteinte des objectifs de développement durable, et la promotion de la paix.”