SOCIETE – Le 27 juillet, la Compagnie Africaine des Nouvelles Technologie de construction (CANTEC)  a tenu dans ses locaux sis à Ardep-Djoumal, une conférence de presse. Elle y a présenté les réalisations du projet No homeless, lancé il y a 9 mois.

Spécialisée dans le domaine de la construction des maisons, la Compagnie des nouvelles technologies de construction a présenté les résultats de son projet baptisé No homeless. Lancé depuis le 12 octobre 2019, ce projet vise à mettre à la disposition des Tchadiens la construction des maisons à crédit. Le but est de contribuer  à l’amélioration des conditions de logement de la population du Tchad.

Pour Varga David Alwyss, Directeur Général de la société CANTEC, le projet se justifie par « l’envie de développer des modes de constructions plus économiques et plus adaptées à nos réalités sans oublier le souci  majeur qui empêche le fonctionnaire ou le salarié moyen d’avoir le chez lui. D’autre part l’on constate l’évolution du coût des matériaux de construction, l’incompétence si non le manque des ingénieurs sérieux dans le domaine de construction et le manque de l’ordre des ingénieurs pour réglementer le métier» .

Grâce au partenariat avec ORABANK, le projet No homeless a permis de construire en 9 mois, 32 villas. 25 à N’Djamena, 3 au Logone Occidental et 2 au Moyen-Chari. Il a aussi permis de donner de donner du travail à quelques 250 jeunes repartis sur tous les chantiers. Selon le Directeur General, « le projet contribue à la stabilité sociale des salariés ou fonctionnaires à travers la construction des maison à crédit dans un délais de trois mois de construction, et dix ans pour totaliser la restitution de la construction à crédit ».

Varga David Alwyss a rappelé la difficulté pour les Tchadiens de s’offrir un logement maintenant en comparaison des années 1960. Pour lui, « Il est inconcevable sinon inadmissible qu’un fonctionnaire ou un salarié tchadien arrivé à la retraite continue à habiter dans une maison de location». Pour continuer à fournir de l’habitat aux tchadiens malgré les difficultés, CANTEC se dit être en négociation avec SOPROFIM pour faciliter l’acquisition de terrain avec des titres fonciers.