MANIFESTATION – Huit manifestants arrêtés et plusieurs blessés, selon un bilan provisoire donné par le secrétaire général de l’Unet.

La manifestation des étudiants, après jets de lacrymogène, de pierres, s’est soldée par quelques arrestations et même des policiers.

Le secrétaire général du bureau national de l’Unet a donné un nombre provisoire des étudiants arrêtés : « quatre étudiants du campus universitaire de Toukra sont arrêtés et gardés au Commissariat d’ordre public COP17 et quatre autres d’Ardep-djoumal sont au COP 3. Un grand nombre d’étudiants y compris des élèves du lycée Félix Eboué et du lycée technique commercial et même des agents de la police s’étant évanouis après avoir inhalés du gaz lacrymogène sont transportés au  pavillon des urgences. Pour l’instant, le bureau entreprend des démarches pour la libération de ces étudiants »,  clarifie-t-il.

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L’un des leaders de cette grève qui a failli virer à l’émeute promet de continuer la lutte jusqu’à la satisfaction totale. « Quand les enseignants déposent des craies, le gouvernement trouve cela légal. Mais quand ce sont les étudiants, le gouvernement les traite de fauteurs de trouble et créateurs de désordre. Tant que nous n’aurons pas de réponses à nos revendications, nous ne cesserons pas. »

Djimhodoum Serge