Partout, c’est des grèves sinon des préavis. Le Tchad traverse une période très difficile, partout des retards de paiement de salaire ou pas de salaire tout court.

Le syndicat des enseignants du Tchad pour la commune de N’Djamena revendique que tous les enseignants soient payés avant reprise des cours à N’Djamena. Un autre syndicat de l’enseignement, ceux des formateurs des métiers entrent aussi en grève pour revendiquer une amélioration de leurs conditions de travail.

Du cote de la santé, même son de cloche, le syndicat national des travailleurs des affaires sociales et de la santé du Tchad (Syntass) appelle au paiement des primes de garde et autres.

Cette subite grogne est due à la chute du baril, mais aussi de la guerre contre Boko Haram au Nigeria de l’avis du gouvernement. Ce qui ne permet pas au Tchad de disposer d’une trésorerie suffisante pour honorer ses engagements à temps. Ce pour éviter une grave crise sociale que le gouvernement a annulé le sommet de l’UA que devrait abriter N’Djamena en 2015, annonce un membre du gouvernement.