ÉDUCATION – A la suite d’une gréve lancée ce 26 octobre par le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), des élèves ont manifesté leur colères dans quelques lycées. Conséquence : un lourd dispositif policier est déployé pour éviter des débordements.

Du lycée Felix Eboué à l’Université de Farcha, en passant par certains grands axes de la ville de N’Djamena, l’on remarque la présence d’agents du Groupement mobile d’intervention de la police (GMIP). La cause : une grève du syndicat des enseignants du Tchad entraînant le mécontentement des élèves. Résultats : des affrontements sporadiques entre élèves et les agents du GMIP.

le Set, revendique entre autres, le gel des effets financiers des avancements, le paiement des titres de transport de 2016 et 2019, et l’établissement de leurs cartes professionnelles. Sur le plan national, un préavis de grève de dix jours est annoncé, depuis le 22 octobre. Si rien n’est fait, s’en suivra une grève d’avertissement de six jours, allant du 2 au 7 novembre 2020.