Après cinq ans, le projet Voix de paix, piloté par l’ONG internationale Equal Access, arrive à son terme. Pour réfléchir sur son impact et sa prochaine étape, Equal Access, organise, du 12 au 13 août, à N’Djaména, un atelier qui réunit les parties prenantes.


Oeuvrant dans le domaine de la communication pour un changement de comportement, la promotion de la bonne gouvernance locale et la lutte contre l’extrémisme violent, le projet Voix de paix est déjà à la fin de ces cinq ans de mise en œuvre. C’est pour évaluer ses années d’activités sur le terrain que les parties prenantes sont en atelier, du 12 au 13 août.

Durant cinq ans, ce projet a accompagné le Tchad dans la lutte contre l’extrémisme violent”, déclare Mbaïré Bessingar, directeur de la coopération au ministère de la Communication. Le projet “a dans son actif, diffusé des milliers d’heures d’émissions, des centaines de table-rondes, des milliers d’heures de feuilletons et de spots”, précise-t-il.

Il n’y a pas que cela, grâce au projet, des journalistes ont été formés et des radios ont été appuyées en matériels. “Cela a contribué de changer la physionomie du monde médiatique tchadien”, croit le directeur de la coopération du ministère de la Communication.

A travers cet atelier, les parties prenantes “auront à dégager les orientations pour la pérennisation et la durabilité des acquis du projet, tirer la leçon des réussites et des défis, afin de s’adapter pour mieux lutter contre l’extrémisme violent”, affirme Mbaïré Bessingar.


Il faut savoir que, le projet Voix de paix est présent dans cinq pays à savoir le Tchad, le Niger, le Cameroun, le Burkina Faso et le Mali et est entièrement financé par USAID à hauteur de 32 milliards de dollars.