FOOTBALL – Accuser d’être l’investigateur principal dans l’affaire de suspension du joueur du club Foullah Édifice, Bakhit Djibrine et d’outrepasser ses prérogatives, l’ex-sélectionneur national, Emmanuel Tregoat apporte sa version des faits. C’était lors d’une conférence de presse qu’il a animée ce mardi 06 octobre.  

Dans sa déclaration, Emmanuel Tregoat a traité les propos du ministre de la Jeunesse et des Sports de « mensongers, calomnieux et injurieux ». Selon le sélectionneur, l’affaire Bakhit n’est en rien un problème et sa suspension ne relève pas de sa compétence. En effet, Emmanuel Tregoat avance que l’attaquant a été sanctionné par la commission d’homologation, de litige et de discipline de la Ligue nationale de football (Linafoot) et lui en tant coach a pris juste acte de la décision.

Emmanuel Tregoat pointe une « manipulation » du ministre de la Jeunesse par les dirigeants de Foullah Edifice

Son limogeage est le résultat d’une « manipulation du ministre » par l’ancien club de Bakhit, donc, de Foullah Edifice. « Cette affaire profite à ceux que cela doit profiter… à ceux qui gèrent le club où il joue actuellement. » Car, selon lui, c’est la personne de Bakhit qui s’est approché de lui pour demander une mise en relation avec des clubs français afin d’y intégrer. « C’était moi qui l’avais mis en contact avec les dirigeants du club de mon village, où mes deux fils jouent pour les procédures », a expliqué Emmanuel Tregoat avant de préciser que ce n’est qu’une mise en relation.

En ce qui concerne la violation de l’article 5 de son contrat de travail, le français rétorque que c’est au contraire le ministère qui n’a pas « honoré » son engagement. « Je ne fais pas un autre travail à part entraîner l’équipe nationale. 

« Le combat continuera mais cette fois, pas sur un terrain de football », a laissé entendre le technicien francais. Il s’agit d’une suite juridique, le temps nous le dira.

Faut-il le rappeler, le ministre de la Jeunesse a annoncé le 05 octobre le non-renouvellement du contrat du sélectionneur national et a mis fin à son sursis de trois mois.