Droits de l’Homme sans frontières (DHSF) exprime ses regrets face à la “violation des libertés fondamentales” par le gouvernement tchadien. DHSF appelle par ailleurs à la libération des personnes arrêtées lors des manifestations réprimées par la police. C’est à travers un communiqué publié ce 8 février.



L’interdiction des ”marches pacifiques” et l’arrestation des manifestants font réagir l’ONG Droits de l’Homme sans frontières (DHSF). Dans un communiqué de presse publié ce 8 février, DHSF dénonce “une violation flagrante des droits de l’Homme qui constitue la persécution quasi permanente des défenseurs des droits de l’Homme accentuée par des dernières manifestations février courant”.

Cette organisation de défense des droits de l’Homme se dit choquée par la répression ”aveugle et barbare” infligée aux manifestants du 6 février à N’Djaména et dans les provinces du pays par la police nationale.

Notre organisation estime pour sa part que le comportement du gouvernement surtout les arrestations et la répression aveugle des manifestants mêmes pacifiques pourrait envenimer la situation“, prévient l’ONG.

Enfin, DHSF demande la libération ”immédiate et sans conditions” des personnes détenues en relation avec les dernières manifestations.