MESSAGE -La série de rencontres sur plusieurs thématiques organisées par le Cercle de réflexion stratégique d’appui à la réélection du Marchéal (CESAM) se poursuit. Hier, vendredi 2 avril 2021, les débats ont porté sur “la santé et solidarité nationale”.

D’entrée de jeu, le Directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires du ministère de la Santé, Dr Alsadick H. Abdallah loue les efforts et réalisations du candidat du consensus qui, estime-t-il, est pour beaucoup dans le domaine de la santé. Il a cité en guise d’exemples la couverture santé universelle et la gratuité des premiers soins d’urgence.

Selon le CESAM, “Depuis l’avènement de MIDI, maintes avancées ont été constatées dans le domaine de la santé et de la solidarité nationale”. Le CESAM constate en effet que le Tchad possède d’énormes ressources qui, efficacement déployées, peuvent améliorer les conditions de vie de la population. “Le Tchad souffre néanmoins d’une insuffisance d’approches de santé publique. Le système médical est réduit aux services hospitaliers curatifs avec peu d’attention aux services préventifs de base. La formation du personnel n’est toujours pas axée sur une norme convenue et mesurable. Les structures sont en dessous du standard et les approvisionnements en médicaments ne sont pas réguliers”, tempère le CESAM. A cela, il faut ajouter que le système d’information sanitaire reste peu développé et rend difficile d’apprécier les résultats et l’impact des activités du secteur. La faible coordination y est pour beaucoup également, note le CESAM.

Le CESAM lors de ces assises, recommande par la voix de l’expert en développement humain, Mahamat Louani Goadi, d’élaborer des outils de planification et de programmation. La mise en place d’un programme sectoriel pour mieux connaître les besoins du secteur et apporter les réponses conséquentes. Pour l”expert, il est nécessaire de faire des réformes sur quelques points à savoir : les capacités de leadership du secteur, le suivi et l’évaluation et la gestion du système de santé décentralisé à tous les niveaux ; mettre sur pied un système efficient de gestion des ressources humaines basé sur la performance ; réhabiliter les établissements de soins, notamment les structures de base ; impliquer effectivement les communautés pour renforcer la transparence et faciliter la communication sociale pour changer les comportements et enfin, améliorer l’accès des populations pauvres et vulnérables aux services de qualité.

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