Le chef de l’État, Idriss Deby Itno a saisi l’occasion de la présentation des voeux de la fête de Ramadan, pour inviter le Conseil Supérieur des Affaires islamiques (CSAI) à mettre fin aux querelles confessionnelles entre les doctrines. Pour le président de la République, ce moment lui paraît opportun de  relever ce fait dont on parle peu dans l’espace public, mais qui pourrait prendre demain des proportions inquiétantes si l’on y prend garde.

Il constate que ces derniers temps, la querelle entre les doctrines au sein de la communauté musulmane se fait de plus en plus vive et virulente. «Certaines personnes se livrent à coeur joie à cette polémique stérile de nature à semer la division et la haine entre les musulmans», observe Idriss Deby Itno.

Il attire l’attention du Conseil Supérieur des Affaires islamiques sur le caractère suicidaire et dangereux de cette forme de prosélytisme.

«Cette pratique qui porte les germes de l’extrémisme religieux doit être combattue de manière forte et vigoureuse, car  l’islam est une religion de paix, de salut, de tolérance et d’amour», martèle le chef de l’État.

Pour lui il n’y a aucune place pour ceux qui veulent instrumentaliser la religion à des fins divisionnistes et mercantiles.

Le président de la République insiste pour que le Conseil supérieur des affaires islamiques prenne toutes ses responsabilités  et faire l’économie d’une fracture sociale fondée sur l’appartenance à telle ou telle confrérie.

Le chef de l’État réitère sa détermination à combattre sans merci tout individu, groupe d’individus ou organisation qui chercherait à mettre à mal la paix et la stabilité dans notre pays au nom de la religion ou pour assouvir des agendas cachés.