Pour relancer la filière coton, le gouvernement tchadien a privatisé la société nationale de coton à la multinationale singapourienne Olam à hauteur de 60%. Pour sa part, le gouvernement tchadien a gelé tous les impôts de ladite société jusqu’à 31 décembre 2017.

Au cours d’une rencontre avec les médias tchadiens, le secrétaire exécutif chargé de Commerce de la Cotontchad société nouvelle, Ibrahim Malloum trouve que “ la privatisation de la société est un soulagement pour l’Etat”.“L’Etat tchadien ne va pas donner un 1franc à la Cotontchad”,explique-t-il.

Ibrahim Malloum, secrétaire exécutif en chargé du Commerce

Olam se fixe comme objectif: le redressement de la Cotontchad ; développer la filière.

Le challenge pour la saison de culture 2019-2020, 360 hectares sont mis à la disposition des cotonculteurs. Des millions d’engrais sont commandés ainsi que des pesticides. “Tous les moyens seront mis en place pour que ça soit une réussite. Surtout bénéfique pour relancer la filière”, a rassuré le secrétaire exécutif en charge du Commerce.

Pour la saison 2019-2020, 200 à 230 milles tonnes de coton seront produits. Olam mise que dans deux ans le Tchad retrouvera sa première place de producteur de coton.

Le privé qui a récupéré la société cotonnière tchadienne entend investir dans les usines qui seront révisées. Les pièces détachées sont déjà arrivées. Il sera construit deux nouvelles usines, à Doba et Kyabé. L’usine de Gounou-Gaya abandonnée sera relancée. Toutes les usines doivent s’adapter à la nouvelle technologie.

Olam s’engage a payé à terme échu les impôts de l’Etat tchadien mais aussi l’Etat va encaisser les dividendes de ses pourcentages.

C’est depuis mai 2018 que les négociations pour la privatisation de la Cotontchad sont entamées. La signature finale de l’accord a eu lieu que début 2019.