Commencée depuis le mois de mai dernier, la crise à l’université de N’Djamena était d’abord une revendication de restauration. Car le restaurant universitaire de l’université de Toukra était fermé une semaine durant.

Apres une revendication de ventre, sous l’influence de certains enseignants, les étudiants ont ajouté sur la liste de revendication le manque d’électricité qui entrave énormément le bon fonctionnement de ce joyau architectural. Plus tard, c’est-à-dire en juin, les étudiants ont entamé une grève pour revendiquer les six mois de bourse restants. Cette grève, les autorités rectorales et ceux du CNOU (Centre National des œuvres Universitaires) avaient voulu payer aux étudiants trois mois et les trois autres mois restant en septembre, proposition rejetée par ces derniers.

Une guéguerre au bureau national

Barka Le Roi, Ousman Obilli, Armand Begoto, respectivement vice-président, chargé des affaires académiques et secrétaire général adjoint, ont fait un autre sceau de l’UNET (union des étudiants du Tchad) pour déposer des projets parallèles sans tenir informé le président Nadjo Kaïna qui était à Moundou pour suivre ses cours. Interrogé à ce sujet, Barka Le Roi, sans toutefois démentir les accusations explique pour sa part que le président aurait remis le cachet à son cousin, conducteur de moto taxi, qui l’utilise pour un projet qu’ils ignorent. Ces faits ont suscité un malentendu non seulement entre les membres du bureau national mais également entre eux et la section de N’Djamena. Kaïna qui a rejeté toutes ces accusations et confie qu’un congrès extraordinaire sera organisé pour sanctionner les membres du bureau national cités ci-haut. Une contre décision a été prise le 24 juillet dernière par Barka Le Roi pour contrecarrer celle de KaÏna  pour une marche pacifique avortée en cette date. Les  vraies raisons de la crise estudiantine de l’université de N’Djamena, ne sont autres qu’une crise d’intérêt.