En rapport avec la journée mondiale de la femme rurale qui a été célébrée hier 15 octobre, votre site Tchad infos.com vous fait découvrir les activités de la Coopérative des femmes du Mandoul pour la promotion du karité (COFEMAK). Une organisation des femmes rurales créée en 2005.

La province du Mandoul est réputée être la base arrière de la production de l’huile de karité. Ses femmes sont reconnues pour leur dynamisme au travail. Ainsi, la Coopérative des femmes du Mandoul pour la promotion du karité (COFEMAK), créée en 2005, emploie plusieurs femmes rurales afin de sortir de leur situation de pauvreté.

Dans la grande cour du siège de la COFEMAK, située vers la sortie Est de la ville de Koumra, des femmes, divisées en petit groupe sont en plein travail.  A chaque compartiment, est assignée une tâche. Les unes lavent, décortiquent, sèchent et les autres écrasent et mettent au feu  l’huile déjà extraite de la noix de karité. C’est le quotidien des femmes de la coopérative. Comme dans une usine, la production de l’huile de karité, à la COFEMAK, se fait dans une parfaite synergie.

« Je passe toute ma journée ici. Ce que je gagne me permet de pendre en charge mes enfants et parfois même mon mari », souligne une décortiqueuse en riant.

Les prestations de la COFEMAK  ne s’arrêtent pas là. Ces femmes, grâce aux différentes formations reçues des ONGs, fabriquent aussi, à base de l’huile de karité des produits comme le savon dermatologique et simple, des pommades etc.

savon dermatologique made COFEMAK

 

Selon la secrétaire générale de la COFEMAK, Kemngo Grâce, la coopérative compte plus de 700 femmes réparties à Koumra et dans tous les villages du Mandoul. Dans chaque village, il y a des groupements qui sont affiliés à la COFEMAK dont le rôle est de collecter les amandes de karité et les acheminer à Koumra, au siège de la coopérative.

« L’objectif de la COFEMAK est de lutter contre la pauvreté, surtout les femmes rurales  de la province du Mandoul à travers la transformation et la vente des produits à base de karité », explique-t-elle.

Mais, les femmes de la COFEMAK travaillent avec difficultés. Les équipements et les techniques de transformation sont archaïques et rudimentaires. Ce qui ne favorise pas une grande production.